Règles de politesse à table

Suivez ces 4 règles simples de politesse à table

Ce n’est un secret pour personne , mais il existe quelques règles de politesse essentielles que chacun doit respecter lorsqu’il dîne en compagnie d’autres personnes. Que ce soit pour un dîner avec des amis ou d’un événement formel, connaître et suivre ces quatre règles de politesse à table vous permettra de faire bonne impression et d’éviter tout faux pas embarrassant. Quelles sont donc ces règles si importantes ? Lisez la suite pour le savoir !

La tenue à table

Avant de passer à table, il est impératif de se laver les mains. La règle la plus importante lorsque vous êtes installés est celle-ci : C’est la nourriture qui monte vers la bouche et non l’inverse, ce n’est pas la bouche qui descend vers l’assiette. Il est donc essentiel de se tenir droit à table. Vos coudes ne doivent pas être sur la table, tandis que vos mains doivent toujours être visibles au-dessus de celle-ci.

Si toutefois vous devez quitter la table pour une urgence (aller aux toilettes, se moucher, répondre à un appel urgent, etc.), vous devez absolument vous excuser avant de vous absenter.

La règle pour les couverts à table

Elle est très simple à retenir : On commence le premier plat avec les couverts les plus éloignés de l’assiette, et ainsi de suite jusqu’au dessert.  

En ce qui concerne la disposition, les fourchettes et les cuillères doivent avoir le côté bombé sur le dessus et la lame des couteaux doit toujours être tournée vers l’assiette. Les fourchettes sont à placer du côté gauche de l’assiette.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter notre page sur les arts de la table. Nous organisons pour vous des ateliers de savoir-vivre et savoir-être à table. 

Les verres de table

Dans le dressage d’une table, on dénombre quatre types de verres : 

  1. Les verres à eau ; 
  2. Les verres à vin blanc ;
  3. Les verres pour le vin rouge ; 
  4. L’éventuelle flûte de champagne.

Le verre à eau est un verre à pied, le plus grand est placé à l’extrême gauche. Le verre à vin blanc se place juste après le verre à eau puis on dispose le verre à vin rouge ensuite. Pensez à respecter l’ordre des tailles de verres de table (du plus grand au plus petit)?! La flûte de champagne se pose en dernière à la suite des verres à vin ou sur une deuxième rangée.

Le pain à table

De manière traditionnelle, le pain possède sa propre assiette qui vient se placer en haut à gauche des assiettes. Il faut toujours rompre le pain à la main et ne pas le couper au couteau. De plus, il est généralement peu admis de saucer toute son assiette, mais si vous le souhaitez, vous pouvez le faire avec un bout de pain piqué au bout de votre fourchette.

En suivant ces quatre règles simples de savoir-vivre à table, vous ferez bonne impression auprès des personnes présentent autour de la table. N’oubliez pas d’être toujours poli et aimable. Pour plus d’informations sur les bonnes manières, consultez nos autres contenus sur le sujet. Merci de votre lecture !

 Festival Equilibre et Gourmandise – Brides les Bains

Elijence participe à son 1er Festival de Brides les Bains pour 2 jours d’ateliers-jeux sur les Arts de la table, et le dressage de table.
L’homme se nourrit par besoin mais la dimension plaisir est  essentielle  pour manger sainement et équilibré. Si l’essentiel est dans l’assiette,  la mise en place qui précède  la prise du repas est à soigner.  Les cinq sens sont en éveil avant même d’avoir mis la première nourriture en bouche.
Une belle table dressée flatte l’œil, le toucher d’une nappe bien repassée laisse présager un repas agréable. Quant au tintement des verres propres et élégants, il annonce la fête ! Sans oublier bien sûr le sens de l’odorat,  peut-être de l’argenterie fraîchement astiquée… Une fois la nourriture dans l’assiette, le fumet de la bonne chair et le goût sont enfin comblés.
Jeu :Dans notre atelier ART DE LA TABLE, nous proposons un jeu où il est question d’erreurs volontaires de dressage de table. Ensemble et en toute convivialité, dressons parfaitement notre table à la française et découvrons des anecdotes amusantes qui se cachent derrière, notamment une  ordinaire fourchette, un banal cure-dent ou encore une serviette de coton.
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Retrouvez sur notre chaine youtube, la vidéo réalisée lors de ce festival   https://www.youtube.com/watch?v=IU9a62VOfnY
Nous vous donnons rendez-vous sur le site d’Elijence pour découvrir nos savoirs-faire en matière de dégustation vin de Bourgogne
 
 

Bien recevoir / Les Automnales de Pommard

En octobre 2016, la Confrérie du Bailliage de Pommard a proposé un week-end « oenoludique », sous forme d’ateliers et d’animations, pour petits et grands, dont l’objectif a été de permettre de découvrir en famille Pommard et le long processus qui conduit de la vigne au fameux vin de Pommard.
Elijence était présent en animant le samedi des ateliers sur le dressage de table, ou comment faire une table qui mette en valeur les vins. Le dimanche nos ateliers avaient pour thème le savoir déguster le vin. Tout un art !
 
Les Automnales de POMMARD 2014 poml (19)Les Automnales de POMMARD 2014 poml (8)Les Automnales de POMMARD 2014 poml (4)

Astuces Vin rouge sur du poisson !

Il est des habitudes tenaces, des accord mets/vins tellement entendus que personne n’aurait outrecuidance de venir bousculer des traditions.
Et pourtant… Quelle fraîcheur , que de découverte enthousiasmantes que de changer. A tout le moins, d’essayer d’autres accords.
 
La finesse du Pinot Noir, permet parait-il de marier avec goût le vin rouge et le poisson.  Surtout si le cépage est planté  en Bourgogne. N’excluons pas celui de Champagne, d’Alsace, ou encore du Jura. …
Plus généralement, tous les vins fondus s’associent  avec le poisson à la condition que ses tanins soient fondus, voire quasi lissés.
Voilà une astuce/ découverte que vous pourrez retrouvez lors de nos ateliers de COACHING OENOLOGIQUE

Bon cadeau pour Noel : Cours de cuisine en Bourgogne

 Cours de cuisine en Bourgogne

Retrouvez nos prestations dressage de table 

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Il court, il court… le temps. Pas le temps de tout faire, tout en essayant de tout faire. La frénésie comme mode de fonctionnement. On « fastfood », mais onprend des cours de cuisine. Un paradoxe ? Une évolution de la société qui a débuté voilà une vingtaine d’années. Cette tendance des cours de cuisine ne faiblit pas… Bien au contraire.

Chef cuisinier à domicile depuis 2006, Thomas Le Courbe porte un regard plein de promesses sur les cours de cuisine : « c’est sûr, il y a de l’avenir ». Et pour l’heure, la réalité ne le dément pas : les émissions de télé-réalité envahissent le PAF(*). Des boutiques de home-cooking « Ustensiles et préparations culinaires » s’ouvrent quotidiennement. Les offres de cours sont systématiquement proposées dans les hôtels-restaurants de haut standing.FAST OU SLOW FOOD ?
Nous courrons toujours autant. Voire plus ? Le fast a encore de l’avenir. En revanche, le slow food a de plus en plus d’adeptes. Les consommateurs se renseignent sur les produits qu’ils consomment. Après les scandales de la vache folle, de la grippe aviaire… une conscience du bien-manger s’est éveillée et plus récemment la fraude à la viande de cheval.
Un besoin de consommer autrement, notamment en se remettant au fourneau…
Comment expliquer autrement ce succès grandissant des cours de cuisine ? Jean- Paul Thibert, ancien chef étoilé à Dijon, pionnier dès les années 2000 des cours de cuisine: « Après les carottes râpées du supermarché en semaine, les gens ont besoin de redécouvrir le goût du produit vrai, de l’aliment originel qui respecte le terroir. Alors le weekend, on cuisine de bons petits plats pour ses amis et sa famille ».
Pour comprendre ce phénomène sociétal, retour dans le passé. En 68, l’heure n’est pas à cuisiner ustensiles à la main mais plutôt à créer une société différente, pavé à la main. Les femmes se sont retrouvées derrière des bureaux, et une fois rentrées au domicile, elles se retrouvaient quand même avec le tablier pour servir des repas non cuisinés par manque de temps. Résultat : la génération post 68 ne sait plus cuisiner. Il faut donc réapprendre auprès d’un chef ! Et la symbolique du chef est forte dans une société en mouvance perpétuelle, en quête de repères.
Elle en trouve dans cette identité du chef : patron d’une brigade, père spirituel qui inspire ses seconds.
Ce sont dans les grandes villes et leurs grands établissements étoilés que les premiers cours de cuisine ont vu le jour. En Bourgogne, la famille Lorain à Joigny inaugure les premiers cours dans les années 70. C’est dans les années 90 qu’ils se démocratisent grâce aux écoles hôtelières de la région. Le mouvement prend alors de l’ampleur avec les cours dispensés par les chefs dans leurs cuisines ou dans celles des particuliers. Depuis vingt ans, la tendance est allée crescendo. Un reflet de notre société en quête d’identité…NOUVEAUX REPÈRES
La cuisine de nos grands-mères était surtout dictée par la nécessité de nourrir la famille. Aujourd’hui, le consommateur retrouve le plaisir du goût à travers la gastronomie. D’après Stéphane Derbord, président des restaurateurs de l’UMIH (**), « la gastronomie est un moyen d’expression, accessible à tous. La gastronomie, c’est le partage des émotions ». Tout en gardant les repères d’hier, on va à la découverte de la nouveauté. La curiosité instaure un dialogue dans l’assiette. On ajoute un nouvel ingrédient dans la soupe d’antan et tout est différent. A Pernand-Vergelesses, Laurent Peugeot, chef étoilé du Charlemagne, mêle avec brio innovation et tradition. Vincent Bourdon, chef des OEnophiles, Thomas Le Courbe, ou l’étoilé de la Place Wilson à Dijon reconnaissent que « les émissions de téléréalité, c’est bien pour le métier. Ca remplit les écoles hôtelières ». Les téléspectateurs ont « envie de découvrir de nouveaux plats, de nouveaux ingrédients » renchérit Thomas Le Courbe. D’ailleurs, le chef du restaurant éponyme Stéphane Derbord ajoute « Les consommateurs ont du talent, de la créativité. Ils ne sont pas comme nous les pros, parfois enfermés dans des clivages traditionnels. Ils osent des accords ! Ils sont inventifs aussi parce qu’ils n’ont pas toujours le matériel nécessaire, alors ils improvisent. D’ailleurs moins bien ne veut pas dire moins bon ». Et du moment qu’il y a un « partage authentique entre amis, c’est bien là l’essentiel », martèle M. Stéphane Derbord. Des valeurs que partagent les chefs étoilés Cédric Burtin de l’Amaryllis à Chalon sur Saône et Jérôme Brochot, chef de son Hôtel-Restaurant Le France à Montceau-les-Mines.
RISQUE DE DÉRIVES
Également délégué régional des maitres cuisiniers de France, Stéphane Derbord met en garde sur les dérives de cette téléréalité qui « met en scène des émotions artificielles arrachées au candidat. La télé-réalité démocratise mais elle banalise aussi. Si la télé-réalité aboutit souvent à une démolition psychologique, un repas simple entre amis, c’est une construction qui amène à l’émotion partagée ».
Le chef des OEnophiles se positionne sur le même credo : « les métiers de la restauration restent des métiers difficiles. Moins qu’autrefois bien sûr, mais ce sont des métiers exigeants qui demandent beaucoup de travail ». De son côté Thomas Le Courbe déplore ce décalage entre pro et simili pro : « le métier de restaurateur n’est pas protégé, contrairement au CAP coiffure ! N’importe qui peut monter une cuisine à domicile et acheter des plats semi-préparés. » Comment ne pas être inondé entre les cours de cuisine- télé, les cours à domicile, les produits de supermarché et produits locaux, la multitude de labels. Comment s’y retrouver dans la patrie de la gastronomie ? Et pourtant, les Français ont de solides points d’ancrages. En effet, en France, « le repas fait partie de l’identité des Français», comme l’explique Jean-Robert Pitte (***). A telle enseigne que le repas gastronomique Français est inscrit depuis 2010 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité. La réponse du délégué régional des maitres cuisiniers de France est simple : « C’est à nous, professionnels, de guider, d’accompagner le consommateur. Le cap à tenir est le respect des valeurs humaines : le travail du producteur, des restaurateurs, la qualité du produit et le besoin du consommateur. »
 
LE MARCHÉ DU CHEF VINCENT BOURDON
Au cœur de sa cuisine professionnelle qu’il a privatisé le temps de ses cours, le Chef Vincent Bourbon du restaurant des OEnophiles à Dijon, transforme ses clients en une joyeuse brigade où tout le monde travaille ensemble à confectionner le repas de midi avec les produits achetés plus tôt aux Halles de Dijon.
UN BON MARCHÉ, C’EST
1 Savoir de combien de temps on dispose pour faire son marché
2 Aller au marché tôt pour avoir le choix. Ce qui n’exclut pas de faire quelques bonnes affaires si l’on ose négocier.
3 Prendre son temps pour faire le tour des étals et sélectionner 2 ou 3 marchands. Choisir des produits de saison : « ils sont bons et pas chers » martèle depuis 50 ans Bruno le maraîcher ! Une règle d’or : soyez curieux. Posez des questions sur la provenance de la viande, la date de pêche du poisson, le mode d’élevage de la volaille… La réponse va déterminer le mode et le temps de cuisson.
4 Comparer les prix et négocier Attention aux écarts de prix allant jusqu’à 25 % plus cher sans raison ! En revanche, si vous achetez votre viande chez un maître boucher, la hausse sera justifi ée !
DERNIER CONSEIL DE VINCENT
Restez simple dans le choix de vos produits. Puis travaillez-les le plus simplement possible. Votre viande, vos légumes n’en seront que meilleurs et plus esthétiques !
 
EN TOUTE INDEPENDANCE THOMAS LE COURBE, CHEF CUISINIER À DOMICILE
Tout a débuté dès l’enfance grâce à une grand-mère qui faisait mijoter toute la journée un plat au coin du fourneau à bois.
Ensuite, tout s’est enchaîné : apprentissage dès 16 ans, puis direction Toulouse pour se familiariser avec la cuisine du sud-Ouest. Il poursuit dans le bordelais à Saint-Emilion au côté de Philippe Estchebest, pour atterrir au Pavillon Le Doyen sur les Champs-Elysées, sous la direction de Christian Lesquer. Après une solide expérience qui a trouvé son aboutissement auprès des plus grands, Pierre Gagnaire, Alain Ducasse, Lameloise, Thomas le Courbe se met à son compte en 2006.
Plus de hiérarchie à subir, seul aux commandes, enfin indépendant, mais bien seul aussi pour décrocher les tous premiers clients. Si les débuts sont difficiles, le carnet de commande se remplit. La confiance s’installe et Thomas prend son envol. Il est heureux quand il officie chez son client : « Quand j’arrive chez la maitresse de maison, elle me confie sa cuisine. Le spectacle peut alors commencer : cuisine en direct avec des homards vivants, découpe, cuisson… tout s’enchaîne ». Les convives s’amusent et se régalent… Cette nouvelle manière de recevoir permet de faire la fête sans aucune contrainte : ni celle de faire les courses, ni celle de faire la cuisine, sans compter les restrictions des boissons alcoolisées.
presvert
DOMAINE DES PRES VERTS LE CHARME RAFFINÉ D’UN LOGIS INSOLITE : 100 % NATURE !
Une Cabane Spa avec jacuzzi privatif dans les arbres, une Roulotte très contemporaine, un Logis chic & nature, vous ne résisterez pas longtemps ! Ici, tout est simple. L’atmosphère rime avec « grande tranquillité, en toute intimité ». On vient s’y ressourcer au naturel. La couleur est végétale. Quelques touches de rouge pour l’énergie. Le bruit, celui de l’écoulement de l’eau. Les matériaux, la décoration chic & nature aux notes contemporaines… tout coule de source ! Lucie et Jérémy ont pensé leur demeure comme un hôtel pour la qualité du service – avec par exemple petit-déjeuner Bio & Terroir servi en chambre, jusqu’à midi !! – et comme une chambre d’hôtes pour l’esprit très feng shui qui caractérise les propriétaires. Sur place, agrémentez votre séjour d’un joli cours de cuisine concocté par la chef Laure Fuhrman, à la personnalité 100 % nature, elle aussi. Aussi conviviale et inventive que sa cuisine.
Agnès Bès de BercPar Agnès Bès de Berc
(*) PAF: Paysage audio-visuel français ,- (**)UMIH : Union des métiers et des industries de l’hôtellerie
(***) Président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires

157e vente des vins des hospices- 2017

 157e vente des vins des hospices- 2017
Retrouvez nos dégustation vin Bourgogne
BeaunLudivineGriveau_encheres_HospicesdeBeaunee accueille ce dimanche la 157 e vente des vins des hospices . Cet événement bourguignon phare attire les regards de toute la planète vin. Durant un seul après-midi, toute la   production du domaine viticole des hospices de Beaune sera vendu aux enchères,   soit 60 ha des plus grands vins de la région depuis Chablis jusqu’à Pouilly-Fuissé en passant par la côte de Nuits : Mazis-Chambertin, Echezeaux… La   côte de Beaune : Corton, Pommard, Volnay, Beaune, Meursault,  Bâtard-Montrachet, au total 787 pièces vendues aux quatre coins du monde, sous le  marteau de la célèbre maison Christie’s.
Depuis 2015, c’est une femme qui préside aux destinées du domaine, Ludivine Griveau qui confirme cette année ses capacités de grande régisseuse.

Entretien avec Elijence
Elijence: Ludivine Griveau, que va-t-il se passer ce dimanche 19 novembre à Beaune ?
Ludivine Griveau: c’est une vente de charité, c’est la production du domaine des hospices que l’on vend. Nous mettons à disposition les vins de l’année en primeur.
Elijence: on dit souvent que c’est la vente de charité la plus importante, la plus considérable au monde ?
Ludivine Griveau: c’est la plus considérable mais surtout elle est unique au monde. Nul part ailleurs, on trouve un hôpital qui met en vente en un après-midi l’intégralité de sa production au profit dudit hôpital. Le principe c’est, en dehors des pièces des présidents qui sont tournées vers des associations, les sommes recueillies sont destinées au fonctionnement et aux investissements de l’hôpital de Beaune.
Elijence: c’est une tradition qui remonte à loin ?
Ludivine Griveau : on parle de la 157e édition donc cela fait au moins 157 ans. De mémoire les historiens pourraient mieux vous le dire mais je crois que, à deux ou trois près, elles ont toutes eu lieu chaque année. Et puis avant cela, les vins étaient quand même vendus mais plutôt de façon traditionnelle au négoce Beaunois et au négoce bourguignon. La vente aux enchères, elle, a commencé il y a 157 ans.
Elijence: Une particularité en Bourgogne, le fait que l’on vende le vin de  l’année, du millésime 2017 en l’occurrence…
Ludivine Griveau : chaque cave est libre de voir avec ses clients la possibilité de faire réserver  leurs vins en primeur mais cette vente des hospices où officiellement la propriété se transfère du producteur à l’acheteur dans la salle des ventes c’est unique en Bourgogne. C’est aussi celle qui recueille autant d’attention puisque les hospices de Beaune sont les premiers à montrer les vins de l’année et avoir la chance de parler du millésime, et puis aussi d’affirmer les choix techniques de culture qui ont été faits tout au long de l’année.
Elijence: tous les professionnels ont les yeux tournés vers Beaune pour savoir qu’elle va être la tendance du m        arché mais aussi avoir une idée de la qualité aussi du millésime…
Ludivine Griveau : c’est très important puisque la tendance qualitative est tout à fait liée à ce que l’on va montrer. Nous ne sommes pas mieux ou moins bien lotis que les autres, nous avons les mêmes contraintes et les mêmes avantages donc nous avons produit dans les mêmes conditions, nous  montrons aujourd’hui la réalité du millésime. Quant à la tendance sur les prix, prudence car c’est une vente de charité. Nous nous espérons que les prix s’enflamment et que les gens nous récompensent du travail fourni, que l’hôpital puisse récolter le maximum de fonds. Au demeurant, je crois que les dernières années nous montrent que de plus en plus c’est une vente déconnectée de la tendance du marché puisque l’objectif que cela sert n’est pas du tout le même. On sert ici la charité et le fonctionnement d’un hôpital.
Elijence: C’est une vente internationale, le monde entier est présent à Beaune sur place mais aussi par tous les moyens modernes de communication.
Ludivine Griveau  c’est tout à fait une vente internationale, je crois qu’elle l’a toujours été parce que les maisons de vin ont toujours eu leurs acheteurs et leurs importateurs venant de différents pays et parfois certaines maisons ont eu plus de 20 nationalités à table au moment du dîner et puis le phénomène s’est complètement accentuée et s’est ouvert à d’autres pays. Le rayonnement est mondial : les clients viennent de partout, Israël, la Chine avec Hong Kong, les Etats-Unis. ..Nous rentrons d’une tournée en Chine et en Asie qui s’est très bien passée, nous venons d’expédier des échantillons à Los Angeles, au Brésil il y a  beaucoup de pays du monde qui vont un peu « respirer hospices de Beaune » et puis avec les enchères à distance par téléphone et par internet, l’impact est mondial.
Elijence: Vous même vous êtes très sollicitée avant la vente puisque tous les experts mondiaux du vin vont venir ici dans la cave pour déguster sur pièce.
Ludivine Griveau:  nous recevons beaucoup de journalistes de toutes les régions du monde la semaine dernière nous avions deux journalistes chinois, il faut essayer de trouver les bons mots pour être fidèle à ce qui s’est vraiment passé dans les vignes.
Elijence: parlons de ce millésime qui est au cœur de toutes les attentions, on dit que d’ores et déjà que c’est un très grand millésime ?
Ludivine Griveau  c’est un très grand millésime en Bourgogne. D’abord, nous avons eu une récolte plutôt généreuse. Ce n’était pas difficile de faire plus que les dernières années donc nous avons produit plus en restant toutefois aux hospices de Beaune dans un niveau du rendement en phase avec l’objectif de qualité puisqu’on sait qu’il faut un minimum de concentration donc un rendement pas trop élevé pour faire de bons vins.
Mais le millésime a été complètement favorable en Bourgogne contrairement à d’autres régions. Nous avons échappé à l’épisode de gel en avril et par conséquent nous avons eu la chance de pouvoir produire, et du coup cela explique les sourires sur nos visages !
Elijence: mais comment vous les trouver ces vins ?
Ludivine Griveau : les blancs sont incroyablement denses très équilibrés,  on est allé chercher des niveaux de maturité très élevés. Nous avions un peu oublié mais c’est typiquement ce que le chardonnay sait donner de meilleur.
Nous sommes également très satisfaits des rouges. Ils ont des niveaux de fruité incroyables dès les débuts de macération et puis un grain de tannins très raffiné très « pinot noir ».  Les boisés sont déjà en train de se fondre, c’est le signe d’une texture capable de l’endosser donc c’est très prometteur.
Elijence: on parle de la vente de  787 pièces de vin, qu’est-ce que c’est une pièce de vin ?
Ludivine Griveau: une pièce bourguignonne, c’est un fût de chêne français qui, aux hospices de Beaune, est uniquement un fût neuf c’est-à-dire qu’il n’a jamais contenu de vin au préalable. Et il contient 228 litres soit un potentiel de 288 à 300 bouteilles en fonction des années, des quantités de lie et puis de ce qu’on appelle de la part des anges, l’évaporation naturelle, et puis l’absorption du bois, c’est aussi 3 litres de plus que la pièce bordelaise. Jadis les régions françaises envoyaient du vin au roi par tonneaux. Les bourguignons avaient voulu se faire mieux voir par le roi, c’est pourquoi les fûts ont pris de 3 litres de plus que la barrique bordelaise ! La concurrence était déjà là ! Aujourd’hui, heureusement elle s’estompe. Il y a d’ailleurs de très grands Bordeaux. Nous avons d’ailleurs animé avec Christie’s une dégustation de nos vins à Bordeaux dans un très bel endroit. Nous avons reçu de très belles maisons bordelaises et nous nous sommes régalés tous ensemble autour des vins de Bourgogne, les générations se suivent et ne se ressemblent pas.
Elijence: la vente des vins c’est aussi la présence de personnalités du monde du spectacle qui viennent participer aux enchères, c’est important aussi cela pour vous ?
Ludivine Griveau: la présence de personnalités à Beaune est importante à plus d’un titre. Le principal c’est que ces personnalités portent la cause des associations caritatives qu’elles représentent. Les hospices de Beaune ont eu le bonheur de sélectionner les personnalités, les candidats sont nombreux chaque année. Les hospices contribuent à porter le projet de plusieurs associations. Nous sommes très heureux d’avoir des personnalités cette année comme Agnès B, Julie Depardieu, Charles Aznavour et Marc Olivier Fogiel. A travers les associations, elles viennent soutenir la recherche sur le cerveau, ou encore la lutte contre le réchauffement climatique.
Elijence : vous êtes à la tête du domaine depuis 2015, la première femme régisseuses dans l’histoire des hospices de Beaune, est-ce que vous faites déjà un bilan de ces trois années à la tête du domaine ? On dit souvent que le milieu viticole est un milieu assez machiste, voire sexiste, est-ce que votre nomination à ce poste c’est le signe d’une évolution dans ce milieu ou est-ce un cas isolé ?
Ludivine Griveau: par chance, ce n’est pas un cas isolé !  Il  y a quand même aujourd’hui beaucoup de femmes qui dirigent un domaine, qui sont à la tête d’exploitation familiale mais aussi qui ont créé leur propre structure. Effectivement, les hospices de Beaune en recrutant une femme de mon profil, de ma génération, finalement accentuent le fait d’avoir toujours été avant-gardiste tout en étant une institution multiséculaire. Comme quoi, tout est possible on peut très bien avoir une forte assise historique et coller à la réalité de notre société. Et les mentalités évoluent, cela prend du temps, c’est à nous autres femmes de ne pas focaliser là-dessus. Je pense qu’il faut être assez asexué d’un point de vue professionnel.
Elijence: est-ce que du coup vous faites ce que certains appellent des vins féminin ?
Ludivine Griveau: Certainement ! Peut-être que j’en fais aussi des masculins, tout cela c’est tellement intuitif, subjectif, il y a des jours dans la semaine je déguste ou je prends des décisions qui pourraient être interprétés comme masculines, et puis d’autres jours c’est mon côté féminin qui l’emporte. Cela doit probablement faire un bon équilibre ! Mais de la même manière que chez les hommes. Je ne crois pas que les vins soient plus féminins parce qu’ils sont faits par des femmes. C’est juste différent dans l’approche. De toute façon, c’est complémentaire.
 
 
 
 
 

FRANCE BLEU BOURGOGNE – Les Bonnes manières

Retrouvez nos prestations Bonnes manières
Les chroniques d’Elijence sur France Bleu Bourgogne avec
Stéphane Conchon : « Les Bonnes manières »
Florence Gallice :  » La table de Noel et du nouvel an »
Stéphanie Quénon : « Entreprise au féminin »
Et une spéciale Journée de la Serviette !

TRAVEL LEISURE

Elijence a rencontré (*) la journaliste Chérie LIU qui a écrit un reportage dans le magazine de voyage chinois « Travel & Leisure » sur  la Bourgogne. Elle nous a cité. Merci !
(*) Dans le cadre de la campagne vin & patrimoine, en partenariat avec le CRT, Atout France Chine et l’office de Tourisme de Beaune
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Déjeuner sur l’herbe

Déjeuner sur l’herbe   
A l’ombre de marroniers centenaires, au coeur du parc de l’illustre établissement, nous animons notre atelier Art  de la Table « La table presque parfaite ». Autour de nous intrigués, amusés et finalement très participatifs,  les agents se retrouvent comme tous les ans pour un déjeuner convivial confesctionnés par chacun. Une heureuse initiative impulsée par Mme ROGHE, la directrice régionale  à qui l’on doit d’avoir oeuvrée avec le CE à notre présence en ce jour ensoleillée. Belle marque de confiance et d’ouverture d’esprit, peu commune.
 
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Garden Party au Domaine de Pont de Pany

Toute première fois ….    
1ère animation au domaine à l’occasion d’un séminaire de 80 personnes d’une plateforme de la Poste. Parmi les animations sportives traditionnelles (baby-foot en structure gonflable, ball trap laser…), Elijence tient son stand avec son atelier « Art de la table ». Les invités , hommes et femmes, très attentifs participent dans la bonne humeur à cet atelier ludiquement culturel !
Cerise sur le gâteaux:  certains reviennent  pour la seconde session
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